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Histoire du mouvement[modifier | modifier le code]
Contexte[modifier | modifier le code]
SOS Racisme est née dans un contexte particulier. En effet, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, la France s'aperçoit que les populations nord-africaine et subsaharienne qui vivent sur son territoire et y ont refait leur vie vont s'inscrire durablement dans la réalité française. Des violences policières sont à l'origine de la Marche pour l'égalité et contre le racisme. En outre, la crise économique et sociale crée un contexte de tension propice aux réactions de rejet. La grève menée de l'usine automobile Talbot de Poissy (PSA) verra des affrontements entre des non-grévistes et grévistes immigrés. Enfin à l'automne 1983 des adhérents et sympathisants du Parti socialiste participent à des « dimanches noirs » qui voient des batailles rangées entre les militants FN et les organisations d'extrême gauche suite à des élections municipales partielles dans des villes de gauche qui connaissaient une montée du vote FN2.

Préparation[modifier | modifier le code]

Harlem Désir, président de SOS Racisme de 1984 à 1992.
Le 15 octobre 1984, SOS Racisme est fondée dans des cercles proches du Parti socialiste. Sa création3 intervient un an après la « Marche pour l'égalité et contre le racisme ». Le mouvement est au départ ouvert à toutes les origines politiques, mais plusieurs personnalités du PS, elles-mêmes issues des mouvements trotskistes (tels Julien Dray ou Harlem Désir) et d'autres mouvements de gauche prennent peu à peu en mains l'association4. Le livre Histoire secrète de SOS Racisme écrit par Serge Malik, l'un des fondateurs du mouvement et qui en démissionnera, dénonce - comme François de Closets - une instrumentalisation politique de l'antiracisme à travers SOS Racisme5, une surreprésentation de membres de l'Union des étudiants juifs de France et une marginalisation des « beurs »6. Selon Farida Belghoul, l'une des leaders du mouvement beur de l'époque, devenue proche d'Alain Soral7, le PS et l'UEJF ont créé SOS racisme pour détruire le mouvement beur, dont beaucoup de militants affichaient leur solidarité avec le peuple palestinien, et pour axer le discours non plus sur les problèmes de banlieues mais sur la lutte contre le Front national8. Cette utilisation politique explique également, selon Philippe Juhem, « l'hostilité » et « la défiance que les associations du “mouvement beur” manifesteront à l'égard de SOS9 ».

L'ambition de Julien Dray et des fondateurs de SOS-Racisme est de construire ce qu'ils appellent un « mouvement de masse » dont la capacité de mobilisation importe plus que le détail de son programme9. Les fondateurs élaborent rapidement une « histoire officielle » de l'association : une anecdote10 liée au « racisme ambiant » est systématiquement diffusée auprès des journalistes pour accréditer la thèse d'un « mouvement spontané issu de l'indignation morale d'une bande de copains ». Jacques Attali dans son livre Verbatim (1993) soutient lui que l'association est créée « de toutes pièces » à partir de l'Élysée[réf. nécessaire]. Cette version est contestée par d'autres études[citation nécessaire] qui soulignent cependant le rôle du soutien financier de l’État via des organismes comme le FASILD.

Selon Julien Dray, SOS Racisme est en partie inspiré par la mobilisation anglaise « Rock Against Racism » dans le contexte d'affirmation du FN aux élections partielles de 1983 et d'agressions racistes. Sa rencontre avec le conseiller élyséen Jean-Louis Bianco fin 1983 ne débouche sur rien. Ce n'est qu'à l'été 1984 que Jacques Pilhan accorde un intérêt à sa démarche11, mais c'est surtout l’invitation d'Harlem Désir à l'émission Droit de réponse, le soutien d'intellectuels comme Marek Halter et Simone Signoret puis d'artistes comme Coluche qui permettent le décollage de SOS Racisme12. Selon Dray « SOS Racisme n'a rien volé à personne, elle n'est pas née d'une conspiration ou d'un cabinet noir. Pour vivre et survivre, cela a été un combat permanent et une débauche d'énergie. Maintenant ce qui est vrai, c'est que nous avions un savoir-faire militant, une bonne formation « d'agitprop » et que nous l'avons mis au service de cette cause » alors que le PS tenait le mouvement pour suspect à cause des anciens trotskistes l'animant12. Le montant cumulé des subventions officielles ainsi que le mécénat de Pierre Bergé ne sont pas détaillés.
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Histoire du mouvement[modifier | modifier le code]Contexte[modifier | modifier le code]SOS Racisme est née dans un contexte particulier. En effet, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, la France s'aperçoit que les populations nord-africaine et subsaharienne qui vivent sur son territoire et y ont refait leur vie vont s'inscrire durablement dans la réalité française. Des violences policières sont à l'origine de la Marche pour l'égalité et contre le racisme. En outre, la crise économique et sociale crée un contexte de tension propice aux réactions de rejet. La grève menée de l'usine automobile Talbot de Poissy (PSA) verra des affrontements entre des non-grévistes et grévistes immigrés. Enfin à l'automne 1983 des adhérents et sympathisants du Parti socialiste participent à des « dimanches noirs » qui voient des batailles rangées entre les militants FN et les organisations d'extrême gauche suite à des élections municipales partielles dans des villes de gauche qui connaissaient une montée du vote FN2.Préparation[modifier | modifier le code]Harlem Désir, président de SOS Racisme de 1984 à 1992.Le 15 octobre 1984, SOS Racisme est fondée dans des cercles proches du Parti socialiste. Sa création3 intervient un an après la « Marche pour l'égalité et contre le racisme ». Le mouvement est au départ ouvert à toutes les origines politiques, mais plusieurs personnalités du PS, elles-mêmes issues des mouvements trotskistes (tels Julien Dray ou Harlem Désir) et d'autres mouvements de gauche prennent peu à peu en mains l'association4. Le livre Histoire secrète de SOS Racisme écrit par Serge Malik, l'un des fondateurs du mouvement et qui en démissionnera, dénonce - comme François de Closets - une instrumentalisation politique de l'antiracisme à travers SOS Racisme5, une surreprésentation de membres de l'Union des étudiants juifs de France et une marginalisation des « beurs »6. Selon Farida Belghoul, l'une des leaders du mouvement beur de l'époque, devenue proche d'Alain Soral7, le PS et l'UEJF ont créé SOS racisme pour détruire le mouvement beur, dont beaucoup de militants affichaient leur solidarité avec le peuple palestinien, et pour axer le discours non plus sur les problèmes de banlieues mais sur la lutte contre le Front national8. Cette utilisation politique explique également, selon Philippe Juhem, « l'hostilité » et « la défiance que les associations du “mouvement beur” manifesteront à l'égard de SOS9 ».L'ambition de Julien Dray et des fondateurs de SOS-Racisme est de construire ce qu'ils appellent un « mouvement de masse » dont la capacité de mobilisation importe plus que le détail de son programme9. Les fondateurs élaborent rapidement une « histoire officielle » de l'association : une anecdote10 liée au « racisme ambiant » est systématiquement diffusée auprès des journalistes pour accréditer la thèse d'un « mouvement spontané issu de l'indignation morale d'une bande de copains ». Jacques Attali dans son livre Verbatim (1993) soutient lui que l'association est créée « de toutes pièces » à partir de l'Élysée[réf. nécessaire]. Cette version est contestée par d'autres études[citation nécessaire] qui soulignent cependant le rôle du soutien financier de l’État via des organismes comme le FASILD.Selon Julien Dray, SOS Racisme est en partie inspiré par la mobilisation anglaise « Rock Against Racism » dans le contexte d'affirmation du FN aux élections partielles de 1983 et d'agressions racistes. Sa rencontre avec le conseiller élyséen Jean-Louis Bianco fin 1983 ne débouche sur rien. Ce n'est qu'à l'été 1984 que Jacques Pilhan accorde un intérêt à sa démarche11, mais c'est surtout l’invitation d'Harlem Désir à l'émission Droit de réponse, le soutien d'intellectuels comme Marek Halter et Simone Signoret puis d'artistes comme Coluche qui permettent le décollage de SOS Racisme12. Selon Dray « SOS Racisme n'a rien volé à personne, elle n'est pas née d'une conspiration ou d'un cabinet noir. Pour vivre et survivre, cela a été un combat permanent et une débauche d'énergie. Maintenant ce qui est vrai, c'est que nous avions un savoir-faire militant, une bonne formation « d'agitprop » et que nous l'avons mis au service de cette cause » alors que le PS tenait le mouvement pour suspect à cause des anciens trotskistes l'animant12. Le montant cumulé des subventions officielles ainsi que le mécénat de Pierre Bergé ne sont pas détaillés.
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История движения [редактировать | редактирования кода]
Справочная [править | изменить код]
SOS Расизм родился в определенном контексте. Действительно, в конце 1970-х и начале 1980-х годов, Франция понимает, что в Северной Африке к югу от Сахары населения, проживающего на его территории и восстановили свою жизнь навсегда вписываются в французской реальности. Насилие со стороны полиции являются причиной марта за равноправие и против расизма. Кроме того, экономический и социальный кризис создает благоприятные условия для отказа напряжения. Забастовка привела к автозавод Talbot в Пуасси (PSA) будет видеть столкновения между бастующими и без бастующих иммигрантов. Наконец осенью 1983 членов и сторонников Социалистической партии участвовать в "Черном воскресенье", который увидел сражениях между боевиками FN и крайне левых организаций после частичного муниципальных выборах в городах осталось тех, кто знал . FN2 растет голосование Подготовка [править | редактировать код] . Harlem Désir, президент SOS Расизм 1984-1992 15 октября 1984 SOS Расизм основан в кругах, близких к Социалистической партии. Его creation.3 приходит через год после «Марша равенства и борьбы против расизма". Движение изначально открыты для всех политических взглядов, но многие личности PS себя от троцкистского движения (например Жюльен Дрей или Harlem Desir) и другими левыми движениями постепенно взять в свои руки association4. Тайная история SOS Расизм книги написаны Сержем Малик, один из основателей движения и которые в отставку, осудив - как Франсуа де шкафов - политическая эксплуатация борьбе с расизмом через SOS Racisme5, процент таких членов Союз еврейских студентов Франции и маргинализации "из Северной Африки." 6 По Фарида Belghoul, один из лидеров движения бор в то время, сблизился с Аленом Soral7, PS и UEJF создано SOS расизм уничтожить движение Beur, многие активисты показали свою солидарность с народом палестинец, и сосредоточить внимание не на проблемы с речью пригороде, но на борьбу с national8 фронта. Эта политика также объясняет использование, в соответствии с Филиппом Juhem, "враждебность" и "недоверие, что ассоциации" движение бор "проявить к SOS9." амбиции Жюльен Дрей и SOS Расизм учредителей построить то, что они называют "массовое движение", чьи мобилизация потенциала является более важным, чем детали ее programme9. Основатели быстро разработать «официальный историю" объединения: anecdote10, связанные с "окружающей расизма" систематически распространяется журналистам, чтобы поддержать теорию «спонтанного движения от нравственного негодования группы друзей ". Жак Аттали в своей книге Verbatim (1993) утверждает, что его ассоциация была создана "с нуля" из Елисейского [см. обязательно]. Эта версия оспаривается другими исследованиями [править], который, однако, подчеркнуть роль государственной финансовой поддержки через такие организации, как FASILD. По словам Жюльена Дрей, SOS Расизм был частично вдохновлен английской мобилизации "Рок против расизма "в контексте утверждения из FN-выборов в 1983 году и расистских нападений. Его встреча с Elysian советник Жан-Луи Бьянко конце 1983 не приведет ни к чему. Он не был до лета 1984, что Жак Pilhan предоставляет интерес в его démarche11, но особенно приглашение Гарлем Desir с выпуском права на ответ, поддержке интеллигенции, таких как Марек Холтер и Симона Синьоре и художники, как Coluche, которые позволяют взлетной SOS Racisme12. В соотв Дрей "SOS Расизм украл что-нибудь от кого-либо, она родилась не в заговоре или фотолаборатории. Чтобы жить и выжить, это было постоянной боевой и прилив энергии. Теперь то, что верно, то, что мы есть опыт боевика, хорошая тренировка "агитпроп", и что мы ставим на службу этому делу ", в то время как PS провел движения подозрительным, потому что старые троцкисты animant12. Совокупный объем официальных грантов и спонсорской Пьера Берже не детализированы.








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История движения[Редактировать | изменить код]
контексте[Редактировать | изменить код]
SOS Расизм - родившийся в конкретном контексте. Действительно, в конце 1970 года и в начале 1980 года, Франция осознает, что народ Северной Африки и югу от Сахары, проживающих на его территории, и не изменило их жизнь будет зарегистрироваться устойчиво в по-французски реальность.
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