он мой единственныйRencontre avec Albert DupontelSi l'affrontement ent перевод - он мой единственныйRencontre avec Albert DupontelSi l'affrontement ent русский как сказать

он мой единственныйRencontre avec A

он мой единственныйRencontre avec Albert Dupontel
Si l'affrontement entre une mère et son fils et l'incommunicabilité au sein des familles ont souvent été des thèmes au centre du cinéma auteurisant français, quand c'est Albert Dupontel qui les reprend à son compte, autant dire que le terme « affrontement » est à prendre au sens propre. Si son film se rapproche parfois d'un cinéma plus classique, héritier d'un Arsenic & Vieilles dentelles, ce n'est pas pour autant que Dupontel a mis de l'eau dans son cyanure et que ses thèmes sont plus édulcorés. Film après film, il continue de dessiner avec dextérité ses histoires aux crayons de couleurs sur du papier de verre. Dans un registre cette fois plus chenapan que manifestant, il s'amuse comme s'il avait trente ans de moins et permet à Catherine Frot de camper une femme qui, elle, en a trente de plus. Leur face-à-face ravira donc les 7 à 77 ans, une tranche d'âge assez large, certes, mais qui prouve que le réalisateur peut amplement élargir son public quand il le souhaite sans pour autant oublier ce qui fait la férocité de ses fables. Alors, ne faites pas comme Laurent Bignolas, allez-voir le film et ce, même si vous avez un vrai travail !


Pour commencer, question d'actualité, que faisiez-vous le 9 novembre 1989 ?
Albert Dupontel : C'était la Chute du Mur de Berlin, je m'en rappelle bien. J'étais en train d'éructer une première ébauche de mon spectacle dans une ville de France, Lyon je crois. Et pour être honnête, je m'en foutais complètement parce que j'étais occupé par ma propre survie, par mon propre Mur de Berlin que je taillais à coup de burin. Il fallait que je paye mon loyer et de la nourriture tout en continuant à faire ricaner trois personnes dans un cabaret. Dans ces moments-là, on s'en fout des éléments géopolitiques qui vous dépassent mais avec le recul, on sentait bien que c'était un élément important. Quand on a vingt-cinq ans, on ne se rend pas forcément compte des choses qui se passent.

Enfant, vous étiez vous-même un vilain ?
AD : Non, depuis Bernie, on me demande si ce que je fais est biographique mais si ça l'était, ce serait vraiment consternant (rires). C'est juste l'envie de tirer les deux extrémités du caractère des personnages. Je fais de ce vilain un vilain diabolique et « monstrueux » et de cette maman un peu naïve, une créature en plein métaphysisme et très spirituelle. C'était donc pour les besoins de la fable mais pour ma part, je n'étais pas comme ça.

En tout cas, biographique ou pas, ça doit vous plaire de camper ce personnage de Vilain.
AD : Oui et non, parce qu'encore une fois, ce qui me motive, ce n'est pas de jouer dans le film mais de parler de quelque chose qui m'intéresse. Que ce soit un type sans nom, un type qui n'arrive pas à écrire sa pièce ou un type qui trouve un uniforme, je pars toujours d'un concept que je pervertis à l'écriture de manière humoristique. Je suis une marionnette qui essaye d'être disponible. Seulement, ici, il fallait aussi convaincre quelqu'un comme Catherine Frot de venir dans ce monde un peu coloré et ce n'est pas rien.

Et elle a vite accepté d'être vieillie de cette manière ?
AD : Catherine a hésité et on a fait des essais jusqu'à ce qu'elle trouve cette silhouette. La vieillesse peut faire peur au début en terme de laideur mais je lui ai dit que je voulais qu'elle soit une vieille dame qui n'aurait rien à voir avec le réalisme. Le réalisme n'est pas quelque chose qui m'intéresse beaucoup même si j'aime que les mobiles des personnages soient réalistes, comme la haine que le Vilain peut avoir pour sa mère, mais je n'aime pas que le traitement le soit. Je ne voulais pas qu'elle marche en boîtant mais qu'elle reste elle-même et qu'on trouve une silhouette entre la grand-mère de Titi et Grominet, Mamie Nova et celle du portrait de David Hockney, qui était une des sources d'inspiration. Je trouve que c'est intéressant pour un acteur de se grimer et je trouvais que ça augmenterait la fantaisie du film que de l'avoir dans le travestissement. Le vrai danger du film, ce n'était pas de bouffer un canari, c'était de dire à une actrice encore jeune qu'elle allait vieillir de trente ans. D'ailleurs, le premier plan de caméra du film est intéressant parce qu'on voit des photos à différents âges. Quand on a fait les premières projections, je me disais que si les gens n'acceptaient pas cette idée, j'étais mort (rires). Finalement, tout le monde l'a accepté et au départ, je voulais attendre plus longtemps avant de la faire venir. Mais si j'avais attendu, les gens n'auraient pas forcément accepté. Les gens acceptent tout pendant les dix premières minutes donc c'est pour ça que le Vilain arrive un peu plus tard, au bout de six minutes. En mars, j'ai passé le film dans un lycée de jeunes étudiants en cinéma qui ne savaient pas quel film ils allaient voir. Le film était dans une version Quicktime avec un son mono donc ça ne pouvait pas être pire. Ils ont suivi et bien réagi au film. J'ai donc repris le montage qui faisait 1h17 pour rajouter sept minutes de comédie pure. On a donné aucune chance au spectateur et on s'est dit que s'il survivait à cette version, qu'est-ce que ce serait quand il y aurait le mix, les effets spéciaux et la musique...

Pourquoi avoir donné le nom de Maniette au personnage de Catherine Frot?
AD : Quand j'étais petit, j'avais une grand-tante qui était quasiment centenaire et qui était très bigote et naïve. Elle s'appelait Jeannette mais mes soeurs et moi, on l'appelait Maniette. Ca me faisait donc rire d'entendre le nom de Maniette sur le plateau alors qu'on était que quelques-uns à avoir connu cette personne-là (rires).

Vous aviez cette envie d'un face-à-face depuis longtemps ?
AD : Non, c'est surtout que j'avais envie de parler du bien et du mal. Je voulais se faire croiser les univers de Tex Avery et celui de Frank Capra pour qu'on se rende compte que les enfants ne sont pas les enfants que les parents croient et que les parents ne sont pas les parents que les enfant croient. Au départ, j'étais parti sur une histoire d'ange mais c'était assez compliqué et comme au bout d'un mois ou deux, je ne m'en sortais pas, je me suis demandé qui était notre ange. Je me suis alors dit que c'était notre maman, laquelle véhicule des valeurs métaphysiques dont subsistent des grumeaux de cette première tentative où un ange venait du cosmos. Mais au-delà d'un budget qui aurait été lourd, il y avait une perception que je ne trouvais pas forcément concise. Tout ça s'est donc précisé en ramenant au rapport mère et fils, donc à la maison, donc au huis clos. L'affrontement est plus intéressant dans un endroit restreint. C'était la première fois que je faisais ça car d'habitude, ce sont souvent des cavalcades assez frénétiques en banlieue. Cette fois, je me suis retrouvé dans une petite maison, en banlieue certes, mais plus dans le salon et la salle de bains. C'est marrant parce qu'on a tourné à Stains, à cinq-cent mètres du décor où on avait tourné Bernie. Il y a des cités mais il y a aussi ce quartier ouvrier des années 30, aujourd'hui classé, dans lequel les maisons ont cette patine jaune et sont agencées ainsi. Ca donne le côté fable que j'aime.

Tex Avery et Frank Capra étaient vos deux références ?
AD : Pour celui-là et pour parler sérieusement, oui. D'un point de vue cinématographique, il y a un traitement à la Tex Avery et une morale, même si je n'aime pas ce mot, qui peut exister dans les films de Capra bien qu'elle soit ici plus... malmenée.

Justement, vous pensez que c'est un film « moral »?
AD : Non, ce n'est pas du tout mon truc parce que la vie n'a aucune morale, donc je ne vois pas pourquoi je m'encombrerai avec ce concept dans mes films. Après, dans tous mes films, j'aime tous mes personnages, que ce soit Bernie ou le banquier d'Enfermés Dehors, donc j'essaye de les sauver, plus ou moins adroitement.

Est-ce que ce film a été financièrement plus facile à monter que les autres ?
AD : Oui et non, parce qu'Enfermés Dehors m'a permis de revenir dans le circuit de façon très honorable. Aussi, le sujet intéressait plus les chaînes de télés, tout comme la présence de Catherine Frot a rassuré les investisseurs mais aussi le fait que ce soit mon quatrième film et qu'on commence à s'habituer à moi. Tout à l'heure, dans le train, j'étais avec ma productrice et on parlait de ça justement. Elle me disait qu'il y avait eu 200 000 Dvd vendus de Bernie, 40 000 du Créateur qui n'avait pas du tout marché en salles et 80 000 d'Enfermés Dehors. En gros, il y a une clientèle sur ces films même si ce n'est peut-être pas celle qu'on voit dans les salles. Film après film, le créneau se creuse donc quand ils m'ont vu arriver avec Le Vilain et que je leur ai dit qu'il y aurait Catherine, ils étaient forcément plus intéressés. Après, ce n'est pas le budget de Lucky Luke ou de Micmacs à Tire-larigot, mais le film ne mérite pas plus et ça aurait été une aberration d'entrer dans un grand budget. Je tenais surtout à ce que le projet soit légitime. Quand Enfermés Dehors a fait 700 000 entrées, j'étais légitime de faire ce cinéma-là, pas si différent des autres, mais qui dans certaines bouches semble plus décalé que d'autres alors que je trouve la normalité bien plus déjantée.

C'est en tout cas, votre film le plus « sobre ».
AD : Oui, en terme de caméra. Il n'y a pas les fioritures que j'aime et que j'assume dans Enfermés Dehors et Le Créateur, mais cest parce qu'ici, je suis dans un huis clos. L'histoire amène directement à un terrain de bataille qu'est la maison de l'enfance et je ne voyais donc pas l'utilité de faire entrer des caméras par la cheminée ou le sous-sol. C'est en ça que Le Vilain est plus sobre, même s'il y encore des plans comme les plans subjectifs de la tortue. L'intérêt central de ce film était de capter la fantaisie de Catherine en vieille dame, ce qui n'était pas si simple que ça. C'est une excellente actrice mais il y a des moments à attraper donc si je m'encombrais dans cette
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Он мой единственныйRencontre с Альберт DupontelЕсли столкновение между матерью и сыном и incommunicability в семьях часто были темы в центре кино auteurisant французски, когда это Альберт Dupontel, принимая их на своем счету, достаточно сказать, что термин «столкновение» следует понимать буквально. Если его фильм подходы иногда более классического кино, наследник мышьяк и старые кружева, не как Dupontel положить воду в своем цианида и что ее тем более размытым. Фильм после фильма, он продолжает рисовать с ловкостью его рассказы в цветные карандаши на бумаге стекла. В регистре на этот раз больше негодяй проявляется, он играет как если бы он был тридцать лет моложе и позволяет Кэтрин Фрот лагерь женщина, которая имеет более тридцати. Их лицом к лицу, будет радовать так 7 до 77 лет, широкий возрастной диапазон, правда, но это доказывает, что директор полностью может расширить свою аудиторию, когда он хочет, не забывая, что делает жестокость его басни. Таким образом не как Лоренс Bignolas, go - посмотреть фильм, и, даже если у вас есть настоящая работа! Чтобы начать с, текущие проблемы, что вы делали на 9 ноября 1989 года?Альберт Dupontel: Это было падение Берлинской стены, я его хорошо помню. Я пытался отрыжкой первый проект моего шоу в город во Франции, Лион, я верю. И чтобы быть честным, я, что меня не полностью, потому что я был занят на мое собственное выживание, на мой собственный Берлин стены, что entaillais Бурин удар. Я должен платить мои аренду и продовольствия продолжая смеяться трех лиц в кабаре. Во времена, подобные этим, кто заботится геополитической элементов, которые превышают вам, но в ретроспективе, ну, один считает, что это было важным элементом. Когда вы двадцать пять лет, он не обязательно составляют вещи, которые происходят. Будучи ребенком вы были сами непослушный?Объявление: Нет, от Берни, мы задаемся вопросом, если я делаю это биографический, но если это было, то было бы действительно ужасающие (смеется). Это просто желание вывести два концы характер персонажей. У меня есть, что уродливые непослушный дьявольской «чудовищным» и это несколько наивно мама, существо в полной metaphysisme и очень духовным. Именно поэтому для целей басня, но для моей стороны, я не так. В любом случае, биографические или нет, он должен радовать вас в лагерь этот озорной характер.Объявление: Да и нет, потому что даже один раз, что мотивирует меня не играть в фильме, но говорить о чем-то что меня интересует. Что это неименованный тип, тип, который не удается записать его играть или тип, который является единой, я всегда оставить концепция я искривленных к написанию юмором. Я марионеткой, стараясь быть доступны. Только здесь, также должен был убедить кого-то, как Кэтрин Фрот прийти в этот мир немного красочный и это не ничего. И она быстро согласился быть созрел таким образом?AD : Catherine a hésité et on a fait des essais jusqu'à ce qu'elle trouve cette silhouette. La vieillesse peut faire peur au début en terme de laideur mais je lui ai dit que je voulais qu'elle soit une vieille dame qui n'aurait rien à voir avec le réalisme. Le réalisme n'est pas quelque chose qui m'intéresse beaucoup même si j'aime que les mobiles des personnages soient réalistes, comme la haine que le Vilain peut avoir pour sa mère, mais je n'aime pas que le traitement le soit. Je ne voulais pas qu'elle marche en boîtant mais qu'elle reste elle-même et qu'on trouve une silhouette entre la grand-mère de Titi et Grominet, Mamie Nova et celle du portrait de David Hockney, qui était une des sources d'inspiration. Je trouve que c'est intéressant pour un acteur de se grimer et je trouvais que ça augmenterait la fantaisie du film que de l'avoir dans le travestissement. Le vrai danger du film, ce n'était pas de bouffer un canari, c'était de dire à une actrice encore jeune qu'elle allait vieillir de trente ans. D'ailleurs, le premier plan de caméra du film est intéressant parce qu'on voit des photos à différents âges. Quand on a fait les premières projections, je me disais que si les gens n'acceptaient pas cette idée, j'étais mort (rires). Finalement, tout le monde l'a accepté et au départ, je voulais attendre plus longtemps avant de la faire venir. Mais si j'avais attendu, les gens n'auraient pas forcément accepté. Les gens acceptent tout pendant les dix premières minutes donc c'est pour ça que le Vilain arrive un peu plus tard, au bout de six minutes. En mars, j'ai passé le film dans un lycée de jeunes étudiants en cinéma qui ne savaient pas quel film ils allaient voir. Le film était dans une version Quicktime avec un son mono donc ça ne pouvait pas être pire. Ils ont suivi et bien réagi au film. J'ai donc repris le montage qui faisait 1h17 pour rajouter sept minutes de comédie pure. On a donné aucune chance au spectateur et on s'est dit que s'il survivait à cette version, qu'est-ce que ce serait quand il y aurait le mix, les effets spéciaux et la musique... Pourquoi avoir donné le nom de Maniette au personnage de Catherine Frot?AD : Quand j'étais petit, j'avais une grand-tante qui était quasiment centenaire et qui était très bigote et naïve. Elle s'appelait Jeannette mais mes soeurs et moi, on l'appelait Maniette. Ca me faisait donc rire d'entendre le nom de Maniette sur le plateau alors qu'on était que quelques-uns à avoir connu cette personne-là (rires). Vous aviez cette envie d'un face-à-face depuis longtemps ?AD : Non, c'est surtout que j'avais envie de parler du bien et du mal. Je voulais se faire croiser les univers de Tex Avery et celui de Frank Capra pour qu'on se rende compte que les enfants ne sont pas les enfants que les parents croient et que les parents ne sont pas les parents que les enfant croient. Au départ, j'étais parti sur une histoire d'ange mais c'était assez compliqué et comme au bout d'un mois ou deux, je ne m'en sortais pas, je me suis demandé qui était notre ange. Je me suis alors dit que c'était notre maman, laquelle véhicule des valeurs métaphysiques dont subsistent des grumeaux de cette première tentative où un ange venait du cosmos. Mais au-delà d'un budget qui aurait été lourd, il y avait une perception que je ne trouvais pas forcément concise. Tout ça s'est donc précisé en ramenant au rapport mère et fils, donc à la maison, donc au huis clos. L'affrontement est plus intéressant dans un endroit restreint. C'était la première fois que je faisais ça car d'habitude, ce sont souvent des cavalcades assez frénétiques en banlieue. Cette fois, je me suis retrouvé dans une petite maison, en banlieue certes, mais plus dans le salon et la salle de bains. C'est marrant parce qu'on a tourné à Stains, à cinq-cent mètres du décor où on avait tourné Bernie. Il y a des cités mais il y a aussi ce quartier ouvrier des années 30, aujourd'hui classé, dans lequel les maisons ont cette patine jaune et sont agencées ainsi. Ca donne le côté fable que j'aime. Tex Avery et Frank Capra étaient vos deux références ?AD : Pour celui-là et pour parler sérieusement, oui. D'un point de vue cinématographique, il y a un traitement à la Tex Avery et une morale, même si je n'aime pas ce mot, qui peut exister dans les films de Capra bien qu'elle soit ici plus... malmenée. Justement, vous pensez que c'est un film « moral »?AD : Non, ce n'est pas du tout mon truc parce que la vie n'a aucune morale, donc je ne vois pas pourquoi je m'encombrerai avec ce concept dans mes films. Après, dans tous mes films, j'aime tous mes personnages, que ce soit Bernie ou le banquier d'Enfermés Dehors, donc j'essaye de les sauver, plus ou moins adroitement. Est-ce que ce film a été financièrement plus facile à monter que les autres ?AD : Oui et non, parce qu'Enfermés Dehors m'a permis de revenir dans le circuit de façon très honorable. Aussi, le sujet intéressait plus les chaînes de télés, tout comme la présence de Catherine Frot a rassuré les investisseurs mais aussi le fait que ce soit mon quatrième film et qu'on commence à s'habituer à moi. Tout à l'heure, dans le train, j'étais avec ma productrice et on parlait de ça justement. Elle me disait qu'il y avait eu 200 000 Dvd vendus de Bernie, 40 000 du Créateur qui n'avait pas du tout marché en salles et 80 000 d'Enfermés Dehors. En gros, il y a une clientèle sur ces films même si ce n'est peut-être pas celle qu'on voit dans les salles. Film après film, le créneau se creuse donc quand ils m'ont vu arriver avec Le Vilain et que je leur ai dit qu'il y aurait Catherine, ils étaient forcément plus intéressés. Après, ce n'est pas le budget de Lucky Luke ou de Micmacs à Tire-larigot, mais le film ne mérite pas plus et ça aurait été une aberration d'entrer dans un grand budget. Je tenais surtout à ce que le projet soit légitime. Quand Enfermés Dehors a fait 700 000 entrées, j'étais légitime de faire ce cinéma-là, pas si différent des autres, mais qui dans certaines bouches semble plus décalé que d'autres alors que je trouve la normalité bien plus déjantée. C'est en tout cas, votre film le plus « sobre ».AD : Oui, en terme de caméra. Il n'y a pas les fioritures que j'aime et que j'assume dans Enfermés Dehors et Le Créateur, mais cest parce qu'ici, je suis dans un huis clos. L'histoire amène directement à un terrain de bataille qu'est la maison de l'enfance et je ne voyais donc pas l'utilité de faire entrer des caméras par la cheminée ou le sous-sol. C'est en ça que Le Vilain est plus sobre, même s'il y encore des plans comme les plans subjectifs de la tortue. L'intérêt central de ce film était de capter la fantaisie de Catherine en vieille dame, ce qui n'était pas si simple que ça. C'est une excellente actrice mais il y a des moments à attraper donc si je m'encombrais dans cette
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он мой единственныйRencontre с Альбертом Дюпонтель
Если противостояние между матерью и сыном и отсутствие связи внутри семьи часто были темы в центре французского кино auteurisant когда он Альберт Дюпонтель, кто получает их на его счет, насколько что термин "противостояние" должно быть принято в буквальном смысле. Если фильм иногда ближе к более традиционным кино, наследник мышьяка и старые кружева, это не означает, что Дюпонтель поставить в воду его цианида и его темы более размытым. Фильм после фильма, он продолжает рисовать свои рассказы умело цветные карандаши на наждачную бумагу. В записи на этот раз больше, чем негодяй протестующего, он играет, как если бы он был на тридцать лет моложе и позволяет Frot в лагерь женщину, она больше тридцати. Их лицом к лицу, так радовать 7 до 77, широкий возрастной диапазон, конечно, но это доказывает, что режиссер может полностью расширить свою аудиторию, когда он хочет, не забывая, что делает его свирепость басни. Так что, не нравится Лорана Bignolas, пойти посмотреть фильм, даже если у вас есть реальная работа! Для начала, актуальной проблеме, то, что вы делали 9 ноября 1989? Альберт Дюпонтель: Это было осенью Берлинской стены, я хорошо помню. Я отрыжка первый проект моего шоу в городе Франции, Лион я верю. И, честно говоря, я не волнует, потому что я был полностью занят своей собственной выживания, для моего собственного Берлинской стены, что я вырезать стамеской инсульт. Я должен был заплатить за квартиру и еду, продолжая глумиться трех человек в кабаре. В такие времена, кто заботится геополитические элементы за пределами вас, но, оглядываясь назад, мы чувствовали, что это было важно. . Когда он был двадцать пять лет, она не обязательно делать запись о происходящем Малыш, ты себе злодей? АД: Нет, Берни, так как он спрашивает меня, если то, что я делаю, это, но если Биографический это было, это было бы действительно шокирующие (смеется). Это просто желание тянуть два конца личностей персонажей. Я делаю этот уродливый дьявольский злодей и "чудовищный" и это маме немного наивный, существо полный métaphysisme и очень духовный. Так было ради истории, но для меня, я не был так. В любом случае, биографический или нет, это не может не радовать Вас в лагерь этот символ Злодея. АД: да, и нет, потому что "снова, что мотивирует меня, это не играть в фильме, но говорить о чем-то, что меня интересует. Будь парнем без имени, парень, который не пишет пьесу или парня, который находит форму, я всегда начинаю с концепцией я исказили писать в юмористической форме. Я марионетка, кто пытается быть доступны. Только здесь, было также необходимо, чтобы убедить кого-то, как Кэтрин Frot вступления в этот мир красочным и это не что иное,. И она быстро согласилась быть в возрасте таким образом? АД: Екатерина колебалась, экспериментирует, пока не нашла этот силуэт. Старость может быть страшно сначала в плане безобразия, но я сказал ей, что я хотел, чтобы она старушка, кто не будет иметь ничего общего с реализмом. Реализм не то, что интересует меня много, хотя я как мобильные символов реалистичны, как ненавижу злодей может иметь для своей матери, но я не люблю лечение. Я не хочу, чтобы она ходить с хромал, но она остается сама и нашла силуэт между бабушкой и Тити Grominet, Мами Нова и портрет Дэвида Хокни, который был одним из источников вдохновение. Я думаю, что это интересно для актера маскируя себя, и я думал, что это приведет к увеличению фантастический фильм, чем иметь его в маскировке. Реальная опасность фильма, не съесть канарейку, он должен был сказать актриса она была еще молодой возраст тридцать. Кроме того, первая камера Кадр из фильма интересно, потому что мы видим, фотографии на разных возрастов. Когда мы делали первые прогнозы, я подумал, что если люди не принимают эту идею, я был мертв (смеется). Наконец, все согласились, и первоначально я хотел ждать дольше, чтобы принести ее. Но если бы я ждал, люди не обязательно принимаются. Люди принимают все в течение первых десяти минут, так что это, почему злодей приходит чуть позже, после шести минут. В марте я провел фильм в кинотеатре в молодых студентов средней школы, которые не знают, что фильм они собираются, чтобы видеть. Фильм был в версии Quicktime с моно звуком, так что не могло быть и хуже. Они последовали и ответил хорошо к фильму. Так что я взял сборку, которая была 1:17, чтобы добавить семь минут чистого комедии. Они не дали никаких шансов на зрителя, и мы думали, что если он выжил эту версию, что это будет, когда он перемешать, специальные эффекты и музыку ... Почему вы даете Имя Maniette характера Екатерины Frot? AD: Когда я был маленький, я был двоюродная бабушка, которая была почти столетие и был очень наивным и нетерпимым. Ее имя было Жаннет, но мои сестры и я, он был назван Maniette. Поэтому он заставил меня смеяться, чтобы услышать имя Maniette на съемочной площадке, когда мы были мало, что известно, что человек (смеется). Вы должны были это желание к лицом к лицу в течение длительного времени? АД: Нет, это более, что я хотел бы поговорить о добре и зле. Я хотел быть пересечь Вселенную Текс Эйвери и что Фрэнк Капра для вас понять, что дети не дети, а родители считают, что родители не родители и дети верят. Первоначально, я пошел на ангела истории, но это было довольно сложным и, как через месяц или два, я не хожу, я спрашивает, кто был наш ангел. Я тогда сказал, что это была наша мать, которая передает метафизические ценности, которые остаются комочки в первой попытке, когда ангел пришел из космоса. Но за бюджет, который был тяжелый, был мнение, что я не мог найти обязательно кратким. Поэтому все это определяется в результате чего мать и сын отношения, так что в доме, так камера. Противостояние более интересным в замкнутом пространстве. Это был первый раз я сделал это, потому что обычно они часто довольно отчаянные кавалькады в пригороде. На этот раз я оказался в небольшом доме в пригороде конечно, но больше в гостиной и ванной комнатой. Это забавно, потому что мы снимали в пятна, в пятистах метрах от сцены, где мы превратились Берни. Есть города, но есть также этот класс рабочая район 30-х годов, в настоящее время в списке, в котором дома имеют этот желтый налет и благоустроенных. Это дает басни сторону я люблю. Текс Эйвери и Фрэнк Капра были ваши две ссылки? АД: За что и говорить серьезно, да. С кинематографической точки зрения, есть лечение Текс Эйвери и морально, даже если я не люблю это слово, которое может существовать в фильмах Капра, хотя здесь больше ... избиты . Точно, вы думаете, что это фильм "моральный"? АД: Нет, это не мое дело, потому что жизнь не имеет никакого морального, так что я не понимаю, почему я меня с этим encombrerai Концепция в моих фильмах. После этого, во всех моих фильмах, я люблю все мои персонажи, или банкир Закрытая Берни снаружи, так что я стараюсь, чтобы спасти их, более или менее умело. Это фильм был финансово проще ездить, чем другие? AD: да, и нет, потому что qu'Enfermés Вне позволил мне вернуться в очень почетной цепи. Кроме того, предметом более заинтересованные цепи телевизоры, как присутствие Екатерины Frot успокоил инвесторов, но также тот факт, что это мой четвертый фильм вы начинаете привыкать ко мне. Только сейчас, в поезде, я был с моим продюсером, и мы говорили об этом точно. Она сказала мне, что было продано 200000 DVD Берни, 40000 Творца, который не работал вообще в кинотеатрах и 80 000 Locked Out. В принципе, существует клиентов на этих фильмов, даже если это не возможно, один из них показан в кинотеатрах. Фильм после фильма, слот расширяет поэтому, когда они увидели, что я иду с Гадкий я сказал им, что было бы Кэтрин, они обязательно были более заинтересованы. После этого, это не бюджет или Lucky Luke Micmacs шины larigot, но фильм не заслуживает больше, и это было бы аберрация ввести большой бюджет. Я хотел, прежде всего, для того, чтобы проект является законным. Когда Locked Out имеет 700000 записей, я был законным, чтобы сделать этот фильм там, не так уж отличается, но в некоторых устьях кажется оригинальным другие, а я найти много более сумасшедшим нормальности. С " В любом случае, ваш самый "трезвый" Фильм. АД: Да, камера запуска. Там нет излишеств, что я люблю и что я предполагаю, в блокированной и Творца, но это потому, что здесь я нахожусь в камере. История ведет прямо к битвы, которая детство, так что я не мог видеть ценность приведения камеры камина или в подвале. Вот почему Гадкий более трезвым, даже если по-прежнему планирует как POV выстрелов черепахи. Центральный интерес этого фильма было захватить воображение Екатерины старушки, которые не так-то просто. Это великая актриса, но есть моменты, так что если я ловлю себя на том encombrais






























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